BATAILLE DE LA BAIE DE MOBILE
Date Du 2 au 23 août 1864
Lieu embouchure de la baie de Mobile (Alabama)
Issue victoire de l'Union
Belligérants
Union États confédérés
Commandants
David Farragut (Navy) Franklin Buchanan (Navy)
Gordon Granger (Armée) Richard Lucian Page (Armée)
Forces en présence
14 vaisseaux en bois 3 canonnières
(Dont 2 canonnières) 1 cuirassé à coque en fer
4 Monitors à coque en fer 1 500 soldats répartis en trois forts
5 500 soldats
Pertes
150 morts en mer 12 morts en mer
170 blessés 19 blessés
123 capturés
1 mort sur terre 1 canonnière capturée
7 blessés 1 détruite
1Monitor coulé 1 cuirassé à coque de fer capturé
Fort Morgan
1 mort
3 blessés
Environ 600 prisonniers
La bataille de la baie de Mobile est une bataille navale de la Guerre de Sécession qui a été disputée le 5 août 1864.
Elle voit une escadre nordiste, sous les ordres du contre-amiral David Farragut, forcer l'entrée de la baie de Mobile et l'emporter sur une escadre sudiste menée par le cuirassé CSS Tennessee.
La situation militaire
En juillet 1864, les nordistes s'approchent d'Atlanta. Conformément au plan dit "de l'anaconda", qui visait à étrangler le Sud, l'un des objectifs restant, après la capture de la Nouvelle-Orléans et Pensacola, était Mobile, dernier bastion des forceurs de blocus sudistes. L'escadre de blocus de l'Ouest du golfe du Mexique (West Gulf Blockade squadron) est chargée de l'opération.
La disposition des lieux
La baie de Mobile, à 150 milles à l'Est du delta du Mississippi, a une longueur de 30 milles, pour une largeur de 6 milles environ à son embouchure. La profondeur de l'eau est faible.
La baie de Mobile, en 1861.
La Ville de Mobile, est au fond de la baie, au nord.
L’entrée de la baie EST barrée par des îles peu élevées, portant des forts en maçonnerie. À l'est, le fort Morgan, 38 canons; à L'Ouest, sur l'île Dauphine, le fort Gaines, 25 canons.
Le chenal principal, entre les îles et les bancs de sable, est sur le côté Est de la passé, sous les canons du fort Morgan.
Les adversaires
Les nordistes
Les forces navales nordistes sont sous les ordres du contre amiral David G. Farragut. En juillet 1864, il dirige l'escadre qui fait le blocus de la baie de Mobile.
Son escadre comprend 26 navires. ILS seront repartis en 3 groupes.
Les forces d'attaque
Leur but est de forcer le passage.
4 Monitors, navires cuirassés dont la forme générale ressemble à celle de celui qui est à l'origine du nom : "une boîte à fromage posée sur une planche.
Les deux premiers sont des monitors "de haute mer" (en anglais : "sea-going monitors"). Ils ont une tourelle cylindrique portant 2 canons Dahlgren de 15 pouces.
Les deux derniers sont des monitors fluviaux. Ils portent deux tourelles cylindriques ayant chacune deux canons Dahlgren de 11 pouces.
5 frégates
Hartford, 2 070 tonnes, 24 canons;
Brooklyn, 1 900 tonnes, 21 canons;
Richmond, 1 929 tonnes, 20 canons;
Lackawanna, 1 533 tonnes, 8 canons;
Monongahela, 1 378 tonnes, 8 canons.
3 sloops
Kennebec, 507 tonnes, 5 canons;
Itasca, 507 tonnes, 5 canons;
Oneida, 1 032 tonnes, 9 canons.
6 canonnières, propulsées par des roues à aubes latérales:
Octorara, 829 tonnes, 6 canons;
Metacomet, 974 tonnes, 6 canons;
Port Royal, 805 tonnes, 6 canons;
Seminole, 801 tonnes, 8 canons;
Galena, 738 tonnes, 10 canons;
Ossipee, 1 240 tonnes, 11 canons.
Son escadre est disposée en 2 colonnes. Celle de droite, la plus proche des canons du fort Morgan, est composée des 4 monitors. Celle de gauche regroupe les navires en bois.
Pour s'assurer que ceux-ci ne seront pas désemparés et immobilisés au milieu du passage, ils sont couplés, deux à deux, avec une canonnière amarrée sur leur côté gauche.
Le premier est le Brooklyn avec, à sa gauche, l'Octorara. Farragut lui fait prendre la tête de la colonne car ce navire dispose d'un dispositif pour éviter les "torpilles". Dispositif assez rudimentaire, puisqu'il s'agit d'un espar, placé sous le beaupré, et d'où pendent des chaînes terminées par des grappins. De la sorte, comme un râteau, les grappins sont censés accrocher les "torpilles" par leurs chaînes et les écarter de la coque. C'est aussi celui qui peut mettre "en chasse". Le plus de canons et il paraît utile de pouvoir tirer le plus tôt possible sur le fort Morgan, ce que la disposition latérale des canons ne permettrait pas.
Derrière, on trouve, dans l'ordre, Hartford et Metacomet, Richmond et Port royal, Lackawanna et Séminole, Monongahela et Kennebec, Ossipee et Itasca, Oneida et Galena.
Tous les navires en bois ont installé, sur leur flanc droit, des chaînes en guise de blindage improvisé.
La réserve
4 autres canonnières qui restent à l'Est de Mobile Point.
Sebago, Pembina, Genesee, Bienville
La diversion
Stockdale, Estrella, Narcissus, JP Jackson, Comenaugh
Les forces navales sudistes sont sous les ordres de l'amiral Franklin Buchanan. Celui-ci avait été le commandant du Merrimack lors du combat de Hampton Roads (1862). Aujourd'hui, il arbore sa marque sur le cuirassé Tennessee.
Le cuirassé à coque en fer est mis sur cale en octobre 1862, à Selma, dans l'Alabama ; mis à l'eau fin février 1863, il est remorqué jusqu'à Mobile pour y être armé. Il y reçoit son blindage, ses machines et ses canons. Il est réceptionné le 16 février 1864 et mis sous les ordres du Lieutenant James D Johnston. Il ne comporte alors encore aucun aménagement pour accueillir l'équipage.
C'est un cuirassé à coque en fer de facture classique pour les confédérés. C'est-à-dire qu'il porte une casemate aux flancs inclinés de 45°. Les plans d'après lesquels il a été construit dérivent de ceux du Columbia. Mais le blindage comporte 3 couches, où ses prédécesseurs n'en avaient que 2. Les plaques fournies par une fonderie d'Atlanta mesurent 6,40 mètres de long (21 pieds) pour une largeur de 18 cm (7 pouces). Leur épaisseur est de 5 cm (2 pouces). Sur l'avant et jusque derrière le poste de pilotage, 3 épaisseurs de ces plaques sont rivetées. Ensuite, jusqu'à la fin de la casemate, le blindage comprend deux couches de plaques de 5 cm sur une troisième ne faisant, elle, que 2,5 cm (1 pouce). Le pont a un blindage fait d'une couche de plaques de 5 cm (2 pouces).
La hauteur de la casemate est de 2,44 mètres (8 pieds).
Son déplacement est de 1 273 tonnes. Sa longueur de 63,70 mètres (209 pieds), pour une largeur de 14,63 mètres (48 pieds). Il a un tirant d'eau de 4,27 mètres (14 pieds).
Ses machines viennent d'un navire de commerce, le "Alonzo Child". Ce sont 2 machines à vapeur alimentées par 4 chaudières. Le Tennessee dispose de 2 hélices quadripales. Les machines manquent de puissance et ne permettront qu'une vitesse de 6 nœudsau cuirassé.
Un grave défaut peut être relevé. Il vient des chaînes permettant de manœuvrer le gouvernail. Elles sont à découvert sur le pont arrière et sans aucune protection.
Son équipage comprend 133 marins.
Son armement comprend 6 canons. Sur chaque flanc, 2 canons rayés Brooke de 6,4 pouces. À l'avant et à l'arrière, 1 canon rayé, Brooke de 7 pouces. Les canons avant et arrière sont montés sur pivot et peuvent utiliser 3 sabords pour tirer dans l'axe du navire ou sur un côté.
Les sabords sont protégés par des mantelets de fer de 13 cm d'épaisseur (5 pouces), permettant de protéger l'équipage pendant le chargement de la pièce. Sur les côtés, ces mantelets coulissent dans des glissières permettant de les remonter au-dessus du sabord. Pour les sabords des extrémités, les mantelets sont fixés sur le bas et pivotent ; des chaînes permettant des les manœuvrer.
Les 3 autres navires
CSS Gaines, il dispose de 6 canons. Un 8 pouce, rayé, et 5 de 32 livres.
CSS Morgan, il dispose de 6 canons, 2 de 7 pouces, rayés, et 4 de 32 livres.
CSS Selma. Ancien vapeur côtier Florida, construit en 1856 à Mobile, il déplace 320 tonnes. Il servait avant guerre à faire la liaison entre Mobile, La Nouvelle-Orléans, le lac Pontchartrain. Il dispose de 4 canons, un 6 pouce rayé et 3 obusiers (shell guns) de 8 pouces.
Le dispositif de défense sudiste
Comme la passe la plus à l'Ouest ne permet qu'à des canots et des navires légers de passer, les sudistes sont sûrs que leurs adversaires devront passer par la passe entre Sand Island et l'extrémité de la presqu'île où est installé fort Morgan. Pour être sûrs que les navires entrants ou sortants sont bien sous le feu de ses canons, seul un étroit passage est laissé libre sur la partie la plus à droite. Le reste du goulet est barré par des pieux (partie gauche) et un champ de mines (au centre).
Les mines, que l'on appelle "torpilles", à l'époque, sont des armes assez nouvelles et que la Confédération utilise pour pallier la petitesse de sa marine. Elle en installé un peu partout et a déjà coulé plusieurs navires nordistes. Ces « torpilles » sont en fait des petits tonneaux. Enduits de goudron, à l'intérieur comme à l'extérieur, pour essayer de les garder étanches, ils sont remplis de 100 livres, ou plus, de poudre noire. Laissant une petite poche d'air pour assurer la flottabilité. À chaque extrémité du tonneau, est rattaché un cône taillé dans un tronc d'arbre ; ceci, tant pour la flottabilité, encore, que pour éviter que le tonneau ne fasse la toupie, empêchant les détonateurs à pression faire leur travail si un navire arrive à son contact.
Il existe d'autres modèles connus, en forme de troncs de cône, par exemple ; ceux-ci sont placés verticalement dans l'eau et surmontés du détonateur.
Les détonateurs sont de différents types. Par pression, comme déjà cité ; la « torpille » portant plusieurs gros « boutons » sur l'un desquels on espère voir le bâtiment ennemi appuyer pour actionner le détonateur. Le fonctionnement est aléatoire dans la mesure où il suppose que l'engin reste fixe et n'est pas agité par le courant ou une autre raison. On trouve ensuite des détonateurs à bascule ; dans ce cas, la « torpille » est surmontée d'une tige que la coque du bateau va basculer, assurant le jeu d'une gâchette qui va enflammer la charge. Enfin, on cite l'existence, sinon l'utilisation, de torpilles déclenchées à distance par électricité. Dans ce cas, l'opérateur est à l'abri sur la rive et provoque l'explosion au moment qu'il juge opportun.
Enfin, la torpille est amarrée au fond de l'eau par un poids en forme de champignon auquel elle est reliée par une forte chaîne.
Dans le chenal donnant sur la baie de Mobile, il y a trois rangées de « torpilles », en quinconce. Ce sont près de 180 engins qui ont été placés, au fil des mois, par les sudistes. Pour prévenir les forceurs de blocus, il y a une bouée placée à l'est et à l'ouest du champ de mines.
Les navires de la flottille sudiste sont placés à l'est du chenal, à l'abri des canons du fort Morgan. Il est prévu que si les nordistes se présentent, les 3 canonnières se placent derrière le champ de mines pour prendre en enfilade les assaillants. Le cuirassé devant faire son affaire des navires ayant échappé aux « torpilles » ou aux canons du fort Morgan.
Le plan d'attaque nordiste
Pour le contre-amiral Farragut, l'essentiel est de passer le fort Morgan, de rentrer dans la baie. Il prévoit une attaque en deux colonnes. Celle de droite, la plus proche du fort Morgan, comprendra les monitors. Leurs cuirasses doít leurs permettre de passer.
Les monitors se présenteront dans l'ordre suivant. En tête, le Tecumseh. Derrière, le Manhattan, suivi du Winnebago et du Chickasaw.
Les autres navires, en bois, non blindés, formeront la colonne de gauche. Pour éviter qu'un navire ne se retrouve désemparé sous les canons sudistes, Farragut les fait disposer par paires. À droite, le bateau le plus gros, vapeur à hélice, à sa gauche un bateau plus petit, à roues à aubes. La colonne se présente comme suit:
Brooklyn et Octorara, Hartford et Metacomet, Richmond et Port-Royal, Lackawanna et Séminole, Monongahela et Kennebec, Ossipee et Itasca, Oneida et Galena.
Les navires placés sur la droite, vont installer des chaînes sur leur flanc droit, dans l'espoir que celles-ci constituent une protection contre les boulets. De même, les canots seront mis en remorque, ou à gauche pour essayer de les protéger un peu.
Enfin, les voiliers de la colonne de droite, diminueront leur mâture pour ne conserver que les bas-mâts et les huniers. Sur tous les voiliers, on placera aussi des filets, destinés à protéger l'équipage de la chute d'espars.
Plusieurs fois retardé, pour cause de mauvais temps mais aussi pour attendre l'arrivée du dernier monitor, le Tecumseh, l'assaut est lancé à l'aube.
Passage du fort
5h30. Ordre de départ.
6h10. Le Hartford passe la barre.
6h30. la ligne de bataille est formée. Chaque navire envoie, en haut de chacun de ses mâts, le drapeau de l'Union.
7h05. Le fort Morgan tire sur le Brooklyn.
7h30. L'escadre est en position pour riposter aux tirs sudistes. Les premiers coups de canons sont donnés par les 15 pouces du Tecumseh. Au fur et à mesure que leurs canons peuvent porter, les navires nordistes tirent sur le fort Morgan. La fumée est telle, et portée par le vent vers le fort, que l'amiral Farragut est conduit à monter dans les haubans du mât d'artimon, jusqu'en dessous de la hune, pour essayer de voir ce qui se passe. Cette image, de l'amiral dans les haubans, criant ses ordres, est devenue un classique de l'histoire navale US ; un peu comme, ce qu'en France, on appellerait une image d'Épinal.
Le Brooklyn arrête sa progression, ayant détecté des mines. Derrière, les autres navires s'arrêtent à leur tour. Ils sont toujours sous le feu des sudistes.
e du 4 août 1864.
À l'aube, dans la brume du matin, les navires forment les lignes de bataille prévues. Le vent souffle de l'Ouest, ce qui ravit les nordistes car ainsi la fumée gênera leurs adversaires.
6 heures du matin. L'escadre nordiste, portée par le flux, se présente devant la barre et entre dans la baie de Mobile.
Le naufrage du USS Tecumseh
Le Tecumseh, qui mène la ligne des monitors passe à gauche de la bouée connue pour marquer la limite Est du champ de mines. Est-ce pour aller au plus court vers CSS Tennessee ? Ou parce qu'il a des problèmes de gouvernail ? Personne ne le saura mais le résultat est qu'il heurte une des rares mines en bon état. L'explosion cause une voie d'eau à l'avant gauche. En quelques minutes, le monitor chavire et coule. Seuls, une vingtaine de marins réussissent à s'échapper.
La plupart d'entre eux arrivent à gagner l'un des canots remorqués ou sont recueillis par un canot de USS Metacomet ; 4 autres nageront jusqu'au rivage, où ils seront fait prisonniers et envoyés au tristement célèbre camp de Andersonville. Les 90 autres marins de l’USS Tecumseh restent prisonniers du cercueil de fer. Le Capitaine Travis A Craven est au nombre des disparus. Il était dans la timonerie, avec le timonier John Collins. Il laissera celui-ci passer en premier, mais n'aura pas le temps de le suivre.
Voyant la progression de ses navires s'arrêter, sous le feu sudiste, derrière USS Brooklyn, l'amiral Farragut se serait, dit-on, écrié : « Au diable, les torpilles !!! En avant toute !!! ». Toujours est-il que le Hartford dépasse le Brooklyn par la gauche, suivi par les autres navires. Ce faisant, il se retrouve dans le champ de mines. Mais aucune d'entre elles ne fera explosion même si plusieurs marins rapporteront avoir entendu fonctionner des détonateurs.
Conformément aux espoirs de leur chef, les navires nordistes qui défilent devant fort Morgan ne souffrent que peu du feu sudiste. Seul le dernier de la file de gauche, USS Oneida, subira de graves avaries. Un obus de 7 pouces traverse sa coque, malgré les chaînes en protection, et explose dans la chaudière droite. L'explosion et les jets de vapeur brûlante arrêteront vite toute propulsion. Un second obus ravage la cabine du capitaine mais, plus grave, détruit les câbles du gouvernail. Là encore, le dispositif prévu par Farragut sauvera USS Oneida. C'est USS Galena, amarré sur son côté bâbord, qui lui permettra de gagner la baie, hors de portée des canons sudistes.
CSS Selma tire sur le Hartford, lui démontant l'un de ses 2 canons de chasse. USS Metacomet coupe les liens qui le relient au navire-amiral et donne la chasse au sudiste. Plus lent et moins bien armé, le tiers de son équipage hors de combat, le Selma baisse rapidement pavillon. CSS Gaines, ayant reçu plusieurs coups sous la ligne de flottaison, ne peut que s'échouer pour éviter de couler et est incendié par son équipage. CSS Morgan se réfugie sous les canons du fort Morgan et réussira ensuite à gagner Mobile.
Les navires nordistes jettent l'ancre dans la baie, dans le lieu nommé "middle ground", qui offre le plus de profondeur d'eau. Les marins peuvent alors prendre leur repas. Mais on voit approcher le cuirassé Tennessee.
Le combat du Tennessee
Le Tennessee aurait pu rester à l'abri des canons du fort Morgan et bombarder, de loin, les nordistes. Mais l'amiral Buchanan préfère, avec panache, se lancer, seul, à l'assaut de l'escadre nordiste.
Il tente de lancer son cuirassé contre le Hartford, pour l'éperonner. Mais sa vitesse de limaçon ne lui permet pas de réussir.
Ce sont les nordistes qui vont chercher à l'aborder.
Les conséquences
Sur le conflit
L'annonce de cette victoire contribuera à la réélection de Lincoln en novembre.
Elle contribue aussi à sceller le sort de la Confédération qui perd son dernier grand port lui donnant une ouverture sur le reste du monde.
Nommé vice-amiral à la suite de cette bataille, le vainqueur sera, le 25 juillet 1866, élevé au grade d'amiral par le congrès des États-Unis. D. G. Farragut, sera le premier amiral de l'histoire des États-Unis.
Sur l'histoire de la Marine
Cette bataille enfonce encore un clou dans le cercueil de la marine en bois. Une nouvelle fois, la vulnérabilité des voiliers et des navires en bois a été mise en évidence. L'avenir est la marine en fer.
La torpille, dormante ou portée, s'affirme comme une arme promise à un grand avenir.